mercredi 8 septembre 2010

Un artiste dans les Alpes

Prendre une pause dans la vie

Une découverte: Enrique Zamarbide, artiste. Son style: «Je le définirais comme un dessin à l'encre de chine agrandi sur une toile. Je pars toujours des dessins de petite taille que je travaille comme dans une bande dessinées et, qu'une fois finis, je m'amuse à reproduire sur la toile en grande taille. Les couleurs sont toujours vives et amusantes. Je travaille sur des grandes surface d'aplats (de couleur uniforme) et je laisse les lignes du dessin donner le volume et la perpective. Les couleurs ne sont pas là pour faire du volume, mais pour marquer une certaine lumière d'ensemble et une ambiance au tableau. Je m'inspire en général des vieilles photos noir et blanc que je trouve sur le Net ou sur des vieux magazines; ça me plaît ces ambiances des années 1920, 1940; et surtout le style des femmes et des hommes de cet époque...»

À temps plein
Enrique est né en Espagne dans la petite ville de Pamplune. «Mes parents y habitent encore et j'y retourne régulièrement visiter ma famille», écrira-t-il lors de cette entrevue par courriel. J'ai vécu dans plusieurs pays mais je me suis finalement installé en Suisse, depuis des années». Ce père de trois enfants a travaillé dans plusieurs sociétés multinationales comme économiste. «J'ai toujours été peintre de fin de semaine et surtout de nuit», précisera-t-il. «Une fois la famille couchée, j'ai passé une ou deux heures chaque soir à peindre, mais toujours comme activité non professionnelle. C'est seulement depuis quelques mois, à l'intérieur d'une pause d'activité professionnelle, que je me consacre à la peinture et à la famille à temps plein.»

À Genève en septembre 2010
Cet artiste est autodidacte: «J'ai toujours été doué pour le dessin. Mon art est en constante évolution». Semblerait-il que Enrique vit dans un environnement paradisiaque dans les montagnes des Alpes. Son atelier est ouvert à ceux qui veulent voir ses oeuvres et apprendre: «Je ne suis pas enseignant et je n'ai jamais été rémunéré pour cela». Il fait son chemin: «J'expose à Genève, actuellement, à la Galerie AKi, tout le mois de septembre; c'est ma première exposition sérieuse: le sujet- des visages de femmes. En novembre, j'aimerai organiser une autre, mais je dois travailler beaucoup».

Son atelier est la place du village d'Anzere; il est toujours ouvert aux visiteurs. C'est un endroit de travail, pas une salle d'exposition; j'aime discuter avec les gens qui viennent échanger sur leurs impressions.» Il ajoute qu'il a une belle machine à café, de quoi réunir des gens autour de ses oeuvres et de discuter.

Le contacter
Il vient de lancer son site Internet, il y a à peine un mois. Pour le rejoindre: enriquezamarbide@mac.com
Un de ses rêves: avoir une petite place dans l'histoire de la peinture.

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