mercredi 22 octobre 2014

Il a choisi les grues parce que «les vaches n'étaient pas heureuses avec moi.»

Texte et photos: Danièle Miny -tous droits réservés

Bernard Doyon, de St-Édouard-de-Maskinongé, à une heure de Montréal, au Québec, a ouvert les portes de sa maison à La Plume visiteuse.

Nous avions entendu parler de son travail minutieux: la construction de grues miniatures. Mais le mot «miniature» est tout de même pas très approprié, car ses grues sont de bonnes grandeurs et évidemment construites à l'échelle avec une telle précision, que ce sont de véritables grues à grandeur d'homme. Monsieur Doyon les manipule à partir d'une console qu'il a fabriquée.

Mon père s'attendait à ce que je fasse une carrière d'agriculteur, mais je me suis vite rendu compte que «les vaches n'étaient pas heureuses avec moi...», dira-t-il pour parler de sa passion pour son ancien métier, grutier, qu'il a pratiqué, quasi, une quarantaine d'années, juché parfois à 300 ou 400 pieds dans les airs: «J'aimais tellement ce que je faisais, tellement, sur de nombreux chantiers du Québec.»

Deux à trois ans pour réaliser une grue, selon la taille, par cet ancien grutier, à la retraite pour des raisons de santé, qui a trouvé ce passe-temps salvateur. Cette activité a fait mentir un pronostic médical: «Après mes opérations au coeur et une mort clinique de quelques minutes, on me donnait deux ans à vivre; il y a de cela 14 ans». Écoutez son histoire pour connaître les détails de sa deuxième vie!



Bernard Doyon, aujourd'hui grutier «à l'échelle». (Photo: Danièle Miny)





bernard doyon 1 from La Plume visiteuse on Vimeo.

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